AVANT L’INTERVENTION
Lacunes typiques des constructions existantes en dur : liaisons mur-mur / mur-plancher
Les planchers sont souvent un élément de construction réalisé sans aucun critère antisismique. Les solives constituant le plancher sont simplement posées dans leurs emplacements, réalisant une liaison qui fonctionne par frottement uniquement. En cas d’action sismique violente, on assiste à la fois à une poussée vers le haut et à une poussée latérale ; dans ce cas, le frottement perd de son efficacité et les solives peuvent se détacher des murs. La poussée transversale peut facilement provoquer des rotations sur le plan vertical des murs qui ne sont pas solidarisés entre eux.
Plancher déformable et non relié
- Connexion mur-mur : faible
- Connexion mur-plancher : faible
- Murs non reliés : grand risque d’effondrement
APRÈS L’INTERVENTION
La solution : l’effet « boîte » = l’union fait la force
Si les murs ne sont pas connectés entre eux, la résistance antisismique maximale est seulement celle due aux différentes parties ; par contre, si des connexions correctes sont mises en place, on obtient un effet d’augmentation de la résistance dû à l’effet « boîte ». Les murs sont reliées verticalement et peuvent développer leur résistance à la poussée sismique.
Plancher rigide et relié
- Connexions mur-mur : efficaces
- Connexions mur-plancher : efficaces
- Murs reliés : résistance élevée grâce à l’effet « boîte ».
Les murs parallèles à un tremblement de terre font état de leur haute résistance ; les murs transversaux sont retenus par le plancher et ne présentent pas de risque d’effondrement.